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LK.Comportementaliste
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Je m’appelle Lisa KUPET.
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Je suis Comportementaliste équin depuis 2018 et Professeure en charge du bien-être animal et des stages pratiques chez Humanimalis depuis fin 2020.
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Je dirige l’Entreprise Individuelle LK.Comportementaliste, SIREN n°885 212 399 et dont le siège social est situé au 27a rue de Hoenheim à Niederhausbergen, depuis 2020.
Du haut de mes 26 ans, j’entretiens un lien privilégié avec le monde animal depuis aussi loin que mes souvenirs me portent.
Dès mes 3 ans, je demandais à aller caresser les chevaux parqués dans l’écurie voisine. Le gérant hurlait souvent contre mes parents que « ces [étalons] sont dangereux et agressifs, ils vont mordre votre enfant ». Mais jamais ils ne me mordirent, jamais ils ne me montrèrent d’hostilité. C’est ainsi que, jusqu’à mes sept ans, j’allais presque chaque jour les caresser tendrement.
A 7 ans, j'ai été inscrite dans un centre équestre. Je n’y ai jamais vraiment trouvé ma place. Je sentais que ce monde ne m’appartenait pas mais j’avais encore un long chemin à parcourir pour comprendre en quoi cette vision du cheval n’était pas la mienne.
Je montais les « carnes » comme ils disaient, les chevaux difficiles, les chevaux agressifs, les chevaux mal dans leur peau. Je tentais de les comprendre, je ne leur en voulais pas, je cherchais à les apaiser.
Ensuite, vain l’une des périodes les plus complexes pour l’ouverture d’esprit d’une amoureuse du cheval : j’atteignais mon galop 7 à 16 ans. Cette période a été difficile pour moi puisque j’avais atteint l’âge et le niveau pour satisfaire les désirs de compétition de mes moniteurs mais mon cœur me poussait à m’extraire de ce milieu.
J’ai fait très rapidement mon choix : je m’occuperai des poulains, des jeunes et des chevaux difficiles et jamais je ne ferai de compétition tant que je ne pourrai pas garantir le bien-être de ma monture.
C’est à cette même période que je prenais mes premières responsabilités hors du centre équestre, en m’occupant tous les jours d’un cheval retraité nommé Bambi. Il fut mon maître et le premier à m’apprendre qu’un cheval peut vivre une vie de cheval heureux et en bonne santé mentale, et cela malgré ses 30 ans.
C’est à 18 ans que j’ai rencontré Amir, mon petit entier pur-sang arabe. C'était ma révélation, celle dont j’avais besoin pour sortir totalement des standards classiques.
Amir n’a jamais été compris par l’humain et lui-même ne les avait pas vraiment compris non plus. On me l’avait présenté comme un cheval fuyant, agressif, dominant, dangereux, caractériel ou simplement idiot. Il n’en était rien, il était incompris.
L’image que les gens ont des entiers a été très délétère pour Amir mais j’en ai toujours fait fie pour me concentrer sur le bon. Pourtant, nous avons eu des moments difficiles : morsures, coups, fuite, départ en trombe, écarts, rage…
C’est à partir du jour où Amir est rentré dans ma vie que j’ai abandonné la vision utilitaire du cheval.
Ma vie personnelle et professionnelle a été pavée de chevaux marquants : Noisette, Kenya, Khalif, Up Side, Bambi, Stiva, Câline, Sweety, Soltan, Amir… tous ont été à l’origine de questionnements, de doutes, de joies et m’ont permis d’abandonner mes jugements.
C’est grâce à chacun d’eux, et à bien d’autres encore, que j’ai pu me forger une vision de ma passion et m’orienter dans mon parcours de vie. Ils sont à l’origine de ce qui fait de moi la personne que je suis : une passionnée du cheval, une amoureuse de la vie, une chercheuse dans l’âme, une observatrice attentive, une môman gaga de ses babys poons…
Une révolution personnelle – Lorsque les savoirs classiques ne me permettaient plus de comprendre le cheval
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Si apprendre à monter à cheval avait été une évidence pour moi, j’avais ressenti très vite un vide en moi. Dès lors, j’entamais une introspection, cherchant sans cesse à déterminer l’origine de mon inconfort.
J’avais compris qu’en réalité deux sentiments se mêlaient :
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L’empathie que je ressentais pour le cheval
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La culpabilité de monter un cheval malheureux
Je ressentais son mal-être et ses inquiétudes. Je les avais entérinés en moi et cela me provoquait de la culpabilité. Je quittais alors définitivement le monde de l'équitation classique pour m'orienter vers l'autodidacte.
J’avais acquis la conviction que je ne pouvais plus me contenter d’une discipline et d’une vision du cheval et j'avais débuté la conception de ma propre équitation.
Cette étape, où je travaillais simplement au « feeling » m’avait permis d’apprendre l’observation.
La formation à la Voix avec Catherine SENN – Devenir Comportementaliste équin
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Lorsque l’observation seule a montré ses limites, je n’ai pas stoppé mon désir de progresser, au contraire.
J’ai rencontré Catherine, et ça a été une révélation. Elle incarne les valeurs que je portais depuis tant d’années : la douceur, la bienveillance, la patience, l’écoute et l’accompagnement.
Elle m’a appris à être une comportementaliste ; à ne pas se contenter de préjugés ou d’impressions, mais à décrypter, écouter, analyser les besoins du cheval, mais aussi de son cavalier, pour régler les difficultés.
Elle m’a initié à l’Art de la Voix, technique révolutionnaire dans le monde équestre dominé par le silence.
Je me suis ensuite émancipée, en apportant mon propre bagage a cette formation déjà très complète.
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Je suis, à ce jour, accomplie dans mon métier, ancrée au réel et au présent, capable de comprendre les besoins de l’animal et du propriétaire, tout en remédiant aux problèmes comportementaux d’une part et en transmettant mes savoirs à l’humain de l’autre.
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Un parcours universitaire OBLIGATOIRE pour avoir les bases scientifiques nécessaires à la pratique de l'éthologie et de l'analyse comportementale
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Mon parcours ne s'arrête pas à la formation à la voix. En parallèle j'ai étudié la biologie, la philosophie, l'éthologie et bien d'autres disciplines à la faculté de Strasbourg ; enseignements pour lesquels j'ai été diplômée dès 2017 puis 2020 (niveau Master, bac +5)
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Qu'ils s'agissent de cours dédiés à la métacognitions humaines ou encore à l'histoire de l'éthologie, mon parcours universitaire, appuyé par les mémoires de recherche que j'ai eu à produire, m'a permis de développer une connaissance solide en éthologie animale mais aussi en philosophie des sciences. D'après moi, il faut les deux pour être un bon comportementaliste : la connaissance basée sur des faits scientifiques solides ET la capacité à se remettre en question et évaluer ses pratiques.
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J'ai eu la chance dans mon parcours de faire un magnifique stage au Laboratoire de Neurosciences Cognitives de l'Université de Strasbourg. Laboratoire animé d'une réelle passion pour l'éthologie animale et d'une équipe bienveillantes mais qui souffre de la dure réalité d'utiliser des animaux vivants pour comprendre leurs comportements... Ce stage m'a permis de redécouvrir mon amour des rats mais aussi, et surtout, de comprendre que la recherche n'était pas mon objectif : je voulais aider les animaux autant que les comprendre et les étudier.
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J'ai alors fait le choix de renoncer au doctorat pour utiliser mes connaissances pratiques (acquises avec Catherine) et théoriques (acquises à l'Université) pour devenir Comportementaliste équin.
II. Lexique
ANAMNESE: Recueil d'informations sur les antécédents du cheval obtenu par la reconstitution de l'historique médical (physiologique et psychologique) auprès du propriétaire actuel de l'équidé
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EQUITATION ETHOLOGIE : Pratique équestre visant à travailler le cheval selon des méthodes dites "plus proches de ses besoins naturels". Ce n'est PAS une science, les professionnels la dispensant ne sont pas des scientifiques (donc pas des éthologues) et les concepts ne sont pas scientifiques mais tirés de certaines théories empiriques et de l'observation.
ETHOLOGIE : Science étudiant le comportement d’un animal
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ETHOLOGIE EQUINE : Science étudiant le comportement des équidés (cheval, âne, zèbre)
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FRIANDISE : « Aliment » visant à faire plaisir à l’animal sans qu'aucune contrepartie ne lui soit demandée
PUNITION POSITIVE : Méthode de sanction qui cherche à anéantir une mauvaise action par l'ajout d'une composante désagréable pour le cheval (claque, coup, éperons, cris...)​
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PUNITION NEGATIVE : Méthode de sanction qui cherche à anéantir une mauvaise action par le retrait d'une composante agréable pour le cheval (enlever les grains, priver de liberté, fermer la porte/fenêtre du box...)
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RECOMPENSE : « Objet » ou « Attention » visant à montrer à l’animal que son travail/action est juste et terminé
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REMEDIATION/RESILIENCE : Protocole visant à remédier à un aspect ou un comportement indésirable
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REMEDIER : Action de supprimer un aspect ou un comportement indésirable d’un individu (cheval dans notre cas)
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RENFORCEMENT POSITIF : Méthode de conditionnement qui renforce une bonne action par l'ajout d'une composante agréable pour le cheval (caresse, voix, récompense alimentaire...)​
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RENFORCEMENT NEGATIF : Méthode de conditionnement qui renforce une bonne action par le retrait d'une composante désagréable pour le cheval (enlever la pression, enlever une aide...)
III. Références bibliographiques
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Autres sources :
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Le pas, http://cheval.mon.ami.free.fr/cheval/pas.html (Attention : la bibliographie de ce site est insuffisante).
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